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Changer le role et la posture du manager pour favoriser les coopérations
Organisation du travail et coopération
La coopération repose sur la confiance, c’est-à-dire sur une dimension subjective et relative aux événements. Il faut donc admettre qu’elle se construit - ou non - au quotidien, face au réel du travail et dans l’intersubjectivité. L’organisation, les modalités de management, la nature du travail et des événements qui y surviennent se combinent pour surdéterminer l’existence même et le fonctionnement des collectifs.
L'organisation du travail ne peut prescrire la coopération
- Sauf à déboucher sur une injonction paradoxale !
- L’organisation du travail définit la division et la répartition des tâches
- Elle insiste plus sur les limites de compétences que sur les liens de coopération
Elle ne peut prescrire que la coordination
- C’est-à-dire des circuits et des procédures,
- Et donc au mieux des routines collectives (au demeurant indispensables…).
Mais l'organisation du travail est un cadre de référence
- Sans lequel la coopération n’aurait pas d’espace où se manifester
- La coopération se construit face au réel et aux lacunes inévitables de l’organisation du travail
- La coopération construit des règles collectives pour faire face à ce qui n’est pas prévu

Fiche : Organisation du travail et coopération (word, 2 pages)
Schéma : Du repli individualiste à la coopération (jpg)
Fiche : Individualisme et management (word, 2 pages)